La rénovation de la salle de bains est une intervention très exigeante, en termes d’invasivité et de coût, et doit être bien étudiée, car elle doit durer de nombreuses années et est soumise à des règles précises.
Voici nos astuces pour rénover votre salle de bain de manière économique.
Un point sur la pièce
C’est la pièce la plus complexe de toute la maison, car elle implique des installations comprenant divers points d’alimentation en eau chaude et froide, des évacuations sanitaires, y compris le collecteur vers lequel celles-ci convergent, le chauffage et le système électrique.
Dans une salle de bains simple ou principale il y a la présence d’au moins quatre appareils sanitaires quelle que soit sa surface (WC, bidet, lavabo, baignoire/douche), le budget devient vite important !
De plus, la rénovation de la salle de bains est une intervention qui entraîne des inconvénients considérables dans une maison déjà habitée et cela même si l’on veut se limiter à remplacer « seulement » les revêtements muraux et les appareils sanitaires.
Rénovation de la salle de bains : ce qu’il faut prendre en compte
Dans les autres pièces de la maison, les changements peuvent être effectués avec des travaux simples. Une nouvelle salle de bains doit durer de nombreuses années, notamment en raison de l’engagement financier que cela implique. Il vaut mieux éviter les styles éphémères et tenir compte non seulement des besoins de tous mais aussi de la façon dont le matériel évoluera dans les années à venir.
Commencez par établir un plan d’ensemble avec la « liste de souhaits », qui doit de préférence être soumise à un expert du secteur. Par la suite vous devrez réfléchir à la compatibilité avec les structures actuelles des murs.
Rénover la salle de bains soi-même, si l’on n’est pas particulièrement compétent, peut entraîner des erreurs grossières dans l’agencement général. Si les erreurs ne sont pas corrigées dès le départ, cela peut conduire à de graves problèmes ou, dans le meilleur des cas, à une augmentation substantielle du coût final.
Combien coûte la rénovation d’une salle de bains ?
Le coût d’une rénovation complète de salle de bains ne peut être quantifié avec une certaine précision qu’après l’établissement d’un plan définitif, qui comprend tous les travaux de démontage, la refonte des installations et des équipements, ainsi que les types de sanitaires, de carreaux muraux, de meubles et d’éclairage. En général, pour rénover la salle de bains, le coût varie de 500 à 800 euros par mètre carré. Ce coût peut bien sûr augmenter (et de beaucoup) en fonction de la qualité et du type de matériaux, d’appareils sanitaires, de meubles et de finitions à utiliser.
Espace : est-il suffisant ?
Rénover la salle de bains peut également être une solution pour l’agrandir, s’il est possible de voler de l’espace dans une pièce adjacente.
En cas d’extension, il convient de prêter attention au positionnement des appareils sanitaires afin d’évaluer la possibilité et la charge de travail.
Nous allons maintenant énumérez les éléments importants pour la rénovation de votre salle de bains Si vous suivez nos conseils vous pourrez faire des économies considérables !
1 – La plomberie
Il y a quelques années encore, les installations sanitaires domestiques étaient réalisées avec des tuyaux en fer et en plomb (ces derniers se sont avérés toxique). Avec le temps, des incrustations de rouille et de calcaire ont tendance à se former à l’intérieur des tuyaux en fer.
Aujourd’hui, on utilise des tuyaux en polypropylène ou multicouches, ces derniers étant fabriqués en aluminium avec des systèmes à haute étanchéité, moins sujets à l’entartrage et à la corrosion. Même si votre installation ne présente aucun défaut apparent, et que vous ne souhaitez rien changer, il est toujours conseillé de remplacer les tuyaux, au moins ceux de refoulement.
2 – WC sur pied ou suspendus ?
Les WC sont disponibles en deux versions : sur pied ou suspendus. Dans les salles de bains plus anciennes, on ne trouve pratiquement que des WC sur pied. Les modèles muraux plus modernes présentent un avantage indéniable en termes d’hygiène, car ils n’encombrent pas votre espace et peuvent être nettoyés plus soigneusement, tout comme le sol. Leur installation est sûre, car ils peuvent supporter un poids de 400 kg, et ils contribuent également à rendre l’environnement plus lumineux et plus agréable.
La version murale nécessite une structure de soutien : il existe des cadres spéciaux appelés des bâti-support, comprenant également un réservoir de chasse, qui peuvent être encastrés dans la maçonnerie.
Distances minimales des appareils sanitaires
La position des appareils sanitaires dans une salle de bains doit être respectées.
Ces distances sont nécessaires pour une utilisation facilitée des différents équipements sanitaires et leur non-respect peut entraîner une gêne, voire un danger pour la personne.
Les distances en dessous desquelles il ne faut pas descendre sont les suivantes :
- Entre le flanc des toilettes et le mur : minimum 15 cm
- Le côté du bidet et le mur : minimum 20 cm
- Entre le WC et le bidet : minimum 20 cm
- Les WC et le lavabo : minimum 10 cm
- Bidet et la douche/baignoire : minimum 20 cm
- Le bidet et le lavabo : minimum 10 cm
- Entre 2 lavabos : minimum 10 cm
- Le lavabo et la douche/baignoire : minimum 5 cm.
Rénover la salle de bains avec le bon lavabo
Suspendu
Il est fixé au mur de la salle de bains à l’aide de supports spéciaux. Elle laisse beaucoup d’espace libre, réduit et facilite l’accès des personnes à mobilité réduite. Le siphon apparent (bien conçu) est de plus en plus populaire dans les maisons modernes. Il peut être associé à divers accessoires et compléments pour enrichir l’ensemble de la structure.
Encastré
Le lavabo, ou plus communément la vasque, est intégrée dans le meuble de salle de bains. C’est l’une des solutions les plus populaires, étant donné la commodité d’avoir tout ce dont on a besoin à portée de main et la disponibilité d’un plan autour du lavabo. Cette solution est très pratique et particulièrement décorative grâce à la possibilité de jouer sur les combinaisons de matériaux ou de couleurs du lavabo et du plan.
Semi-encastré
Il s’agit toujours d’une vasque encastrée, mais seule la partie inférieure de la vasque est encastrée dans le meuble de la salle de bains, tandis que la partie supérieure est en saillie.
Colonne
Il s’agit d’une version autrefois très populaire qui est aujourd’hui moins utilisée, supplantée par d’autres solutions. Le lavabo repose sur une colonne, généralement en céramique, qui repose sur le sol. La colonne peut être ou non affleurante au mur, c’est l’élément porteur du lavabo, ancré au mur par des supports spéciaux. La cavité de la colonne contient et cache à la vue le siphon et, dans certaines versions, également le raccord mural de l’évacuation et des entrées.
A poser
La vasque à poser est l’une des solutions les plus tendance actuellement. Elle se compose d’un bassin à poser sur le dessus, perforé pour le passage des raccords de plomberie, qui peut avoir différentes formes, tailles et profondeurs, selon les goûts. Le choix de ce type de lavabo a une incidence sur le choix de la robinetterie, car celle-ci est insérée dans le plan du meuble ou fixée au mur. Il doit donc être adapté à la hauteur de la vasque et le bec doit être à une hauteur qui permet une utilisation facile.
Rénovation de la salle de bains : douche ou baignoire ?
Rénover la salle de bains en en ayant une autre à disposition permet d’installer la douche dans l’une et la baignoire dans l’autre ; si vous devez faire un choix, la douche se distingue par sa praticité et sa moindre consommation d’eau, bien que la baignoire soit beaucoup plus relaxante. Il faut dire que la baignoire prend inévitablement de la place même lorsqu’elle n’est pas utilisée, la douche pas toujours : si elle est de type « ouvert » et affleurante au sol, elle permet une plus grande liberté de mouvement dans la pièce.
La douche
Si l’on veut pousser plus loin la comparaison, on peut dire que la douche est la meilleure solution pour les petites salles de bains car elle nécessite moins d’espace que la baignoire. Les receveurs de douche sont réalisés dans de nombreux matériaux qui permettent d’obtenir des surfaces antidérapantes et plus « chaudes » que la céramique, ils sont déjà inclinés (il faut donc les poser avec un niveau) et ont une épaisseur réduite. Les évacuations latérales fines sont de plus en plus utilisées au lieu des évacuations centrales.
La douche, comme tous les autres équipements sanitaires, est disponible dans un grand nombre de formes et de solutions techniques et esthétiques. Cela est également dû au fait que, ces dernières années, on a souvent choisi d’éliminer la baignoire classique et d’installer une douche à sa place, souvent pour récupérer de l’espace. Les types se croisent avec des caractéristiques intermédiaires entre une version et une autre, et il n’est pas facile de proposer une liste distinctive précise des modèles disponibles sur le marché.
Une douche standard fermée
Il s’agit d’un receveur de douce carrée ou rectangulaire ou avec un coin arrondi, surélevée du sol de quelques centimètres. Elle peut être fabriquée en céramique, en acrylique, matériau écologique ou en composite.
Le receveur de douche, souvent placée dans un coin, est associé à une cabine de douche dont les parois sont en matériau synthétique ou en verre, avec une ouverture à charnière ou coulissante.
La robinetterie, généralement fixé au mur est équipé d’une barre et d’un tuyau flexible pour se transformer en douchette. D’autres solutions, en revanche, prévoient une grande pomme de douche centrale, éventuellement pivotante, et une douchette séparée. C’est de loin la solution la plus fréquente, tant pour son faible coût que pour les difficultés d’installation minimes, et elle est particulièrement adaptée aux salles de bains de taille limitée.
A l’italienne
Le receveur de douche à fleur de sol élimine la différence de niveau entre le receveur et le sol, avec un effet esthétique particulièrement élégant. Excellente solution pour remplacer une baignoire, elle est équipée d’un receveur de douche extra-plat, inséré au niveau du sol et peut aussi être recouverte de carrelage ou de pierre naturelle. Ce type de douche doit nécessairement être prévu au moment des plan de votre rénovation car l’épaisseur de la chape est en jeu et nécessite une étanchéité parfaite. Cette solution peut également s’accompagner de murs créant un espace fermé, qui peuvent être réalisés dans divers matériaux.
Walk-in
Développé à l’origine dans le secteur sportif (piscines, gymnases), ce type de douche rencontre l’approbation de ceux qui disposent d’une salle de bains de taille moyenne et qui possèdent une maison de style moderne, de préférence combinée à un receveur de douche affleurant.
Il s’agit essentiellement d’une douche dont au moins un côté est totalement dépourvu de murs ou de portes. Un coté du mur est équipée du support pour la pomme de douche et la douchette, tandis que l’autre peut-être partiellement en maçonnerie ou en verre, mais toujours avec un côté ouvert. Grand impact esthétique, accessibilité immédiate et facile.
La baignoire
La baignoire est un choix approprié si vous n’avez pas de problèmes particuliers d’espace. Un bain chaud est particulièrement relaxant. Elle est appréciée par les enfants, qui préfèrent s’attarder à tremper dans l’eau.
Pour pouvoir se coucher en position semi-allongée, une dimension de 160×70 cm peut être considérée comme standard, mais on peut aussi être à l’aise dans une baignoire plus courte : en effet, alors que les baignoires « assises » d’autrefois avaient une cuve carrée peu ergonomique, celles d’aujourd’hui ont des formes plus douces qui soutiennent la posture et permettent de se détendre même dans des espaces réduits.
Elles peuvent être complétées par des appuie-têtes et ont un bord de manière à offrir des surfaces d’appui. L’utilisation de nouveaux matériaux composites offre plusieurs avantages : la chaleur de l’eau est conservée plus longtemps. De nombreuses versions peuvent également être utilisées comme bain et douche, si le fond est suffisamment plat.
Baignoire Intégré
Il s’agit du type de baignoire le plus courant. Elle est généralement placée dans l’angle de deux murs et terminé par deux panneaux en carrelage ou un tablier en acrylique. Elle peut avoir différentes formes et longueurs.
Lors de la rénovation, il convient de tenir compte du poids et de la forme de la baignoire et de déterminer si la robinetterie doit être installée sur le mur ou sur le corps de la baignoire. Dans tous les cas, elle convient également aux petites salles de bains. Les baignoires encastrées peuvent également être installées dans le sol ou dans un surplomb spécialement conçu, mais l’espace requis est plus grand.
Avec bain à remous
Il s’agit généralement de baignoires en matériau synthétique avec un cadre de support spécial à l’intérieur duquel se trouve également le groupe de pompage produisant les jets d’eau de puissance et d’intensité variables.
L’installation est plus complexe que celle des baignoires encastrées standard, notamment en raison de la présence du système électrique et des équipements de fonctionnement. L’enveloppe extérieure est généralement constituée d’un ou plusieurs panneaux façonnés en matière synthétique (ou autre) qui sont montés sur le cadre de support. Elle peut être rectangulaire, angulaire ou d’une autre forme et la surface requise pour la salle de bains n’est généralement pas inférieure à 9 m2.
Les baignoires îlots
Il s’agit de baignoires au design particulier qui peuvent également être placées à distance du mur avec des robinetteries sortant directement du sol ou insérés sur son rebord. La baignoire est entièrement visible, c’est pourquoi les modèles sont très esthétiques. Il s’agit d’une solution particulièrement élégante et moderne, qui nécessite un espace adéquat tout autour. Dans le cas d’espaces plus restreints, une baignoire rectangulaire autoportante peut être installée, mais au ras d’un mur.
Robinets et accessoires
La robinetterie et autres accessoires sont étroitement liés au type et au style des sanitaires eux-mêmes. L’offre est énorme, il s’agit juste de choisir les modèles les plus adaptés et les plus cohérents par rapport au décor global et à l’utilisation prévue.
Un conseil : s’il y a un élément sur lequel il n’est pas conseillé de faire trop d’économies, c’est bien la robinetterie, car un niveau de qualité élevé garantit un excellent service pendant des années, sans blocages, dysfonctionnements ou fuites, qui entraînent toujours des désagréments et des coûts d’intervention.
Carrelage de salle de bains
Pour rénover la salle de bains, le carrelage le plus utilisé a toujours été la céramique, grâce à sa facilité de nettoyage, son imperméabilité, son hygiène et sa durabilité. Le seul point faible du carrelage c’est sa constitution : les joints, plus difficiles à nettoyer, aujourd’hui, cet aspect est surmonté par la possibilité d’utiliser des dalles de grand format, réduisant le nombre de joints. Cependant, il existe d’autres types de carreaux muraux qui conviennent à une utilisation dans les salles de bains.
Pour en savoir plus, lisez notre article Comment bien choisir le carrelage de sa salle de bain ?
Éclairage de la salle de bains
La disposition des lumières doit donner la visibilité à la zone de la baignoire ou de la douche et à la zone du lavabo. Puis un éclairage général est nécessaire. Mais il faut aussi des points d’éclairage localisés et indépendants, qui peuvent être fonctionnels ou simplement d’ambiance (bandes LED, panneaux, plafonniers encastrés, points lumineux colorés pour la chromothérapie).
Il est essentiel d’avoir autour du miroir des lumières qui permettent de bien voir, mais sans éblouir. Il est préférable qu’elles soient disposées sur les côtés plutôt que sur le dessus, pour éviter que certaines zones du visage restent dans l’ombre.
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