Résistant, facile d’entretien, hygiénique, le carrelage est le compagnon idéal de toutes les pièces de la maison… Fort de nombreuses qualités, il n’est pas étonnant que le carrelage soit aujourd’hui si tendance. Les fabricants ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en proposant de larges gammes de produits. Un avantage qui peut rapidement devenir un « cauchemar » à l’heure du choix. Aussi mestravaux.com vous a concocté un guide pour bien choisir votre carrelage.
Moderne, tendance, pratique… le choix d’un carrelage comme revêtement de sol n’en reste pas moins engageant, car sa durée de vie est longue… À l’heure du choix de votre carrelage, il est donc impensable de vous tromper. Car si l’aspect de vos carreaux sera parmi vos critères, il ne doit pas être le seul.
Quel matériau choisir ?
Élément important à prendre en compte dans le choix de votre carrelage : le matériau. Ce dernier va dépendre certes de l’esthétique recherchée mais également du type de pièce (exposition à l’humidité, sujet aux tâches, intensité du passage…).
Il existe trois grandes familles de matériaux proposant chacune des avantages et des inconvénients.
- La terre cuite (argile cuit, tomettes, carreaux de ciment…) : robustes et écologiques, ce type de carreaux se patine avec le temps et réclame un entretien particulier.
- La pierre naturelle travaillée (ardoise, granit, marbre…) : elle est très robuste et fait des merveilles dans les pièces à fort passage. A contrario, elle s’avère relativement froide, assez chère et peut, du fait de son poids, ne pas être recommandée dans un appartement ou à l’étage.
- La céramique (grès cérame pleine masse, grès émaillé, grès cérame émaillé, faïence…) : si vous pouvez envisager de poser un carrelage en grès cérame pleine masse dans n’importe quelle pièce, il n’en est pas de même pour du grès émaillé. Le premier, imperméable et robuste, présente également une très faible porosité : à lui notamment, les pièces humides et/ou très fréquentées ! Le carrelage salle de bain par excellence… Le second, sensible aux chocs, doit être réservé aux pièces avec peu de risques de chutes d’objets durs comme dans une cuisine. La faïence, très fragile, est plutôt réservée à une pose murale.
Quel couleur retenir ?
Si, en la matière, tous les goûts sont dans la nature, il convient de se poser quelques questions au moment du choix du fait…
- Vous l’avez compris, il vaut mieux penser sur le long terme et faire la chasse aux effets de mode pour se concentrer sur un coloris neutre et intemporel, capable de s’accorder facilement avec le reste de la décoration.
- Prenez en compte la taille de la pièce en songeant qu’un coloris sombre aura tendance à rétrécir visuellement l’espace là où un coloris clair aura tendance à l’agrandir.
- Tenez compte de la luminosité de la pièce à carreler, pour éliminer les coloris trop sombres dans les endroits peu lumineux.
- Pensez à l’entretien. En la matière l’idéal se trouve certainement entre le sombre et le clair…
Quelle taille et forme pour vos carreaux ?
En fonction de la pièce d’usage, la taille du carreau est aussi à prendre en compte. Dans une salle de bains, on conseille des petits modèles, qui avec la multiplication des joints, évitent « l’aquaplaning ». Dans un séjour, on choisit la facilité d’entretien est donc des carreaux plus grands. Si vous avez un accès direct sur le jardin ou des animaux, les formats plus importants sont aussi à privilégier.
La tendance est aujourd’hui au grand carreau (60 x 60 cm / 80 x 80 cm / 120 x 60 cm). Il existe aussi des carreaux de plus petite taille (20 x 20 cm ou 30 x 30 cm). De nombreuses tailles de carreaux sont disponibles en fonction des fabricants. Retenez que les grands carreaux aident à agrandir visuellement la pièce, alors que les petits la réchauffent et sont plus faciles à poser. Le plus souvent, les carreaux sont carrés ou rectangulaires, mais il en existe aussi des octogonaux, plus compliqués à poser. Vous pouvez confier la pose de votre carrelage à un professionnel en utilisant notre annuaire du bâtiment.
Carrelage : quelles normes de résistance ?
Autre point très important, faites très attention à la qualité du produit que vous choisissez ! Ici différentes normes existent pour vous y aider :
- Norme PEI (norme européenne) : elle correspond à la résistance à l’abrasion des carreaux émaillés. D’elle découle le niveau de passage toléré par votre revêtement. Entre passage modéré (PEI II, pour salle de bain par exemple) et passage intensif (PEI V, destiné plutôt aux halls d’immeubles), vous trouverez PEI III (passage normal) et PEI IV (passage important).
- Classement UPEC (norme française) : il détermine la résistance à l’Usure, au Poinçonnement (chute d’objets, pieds de meubles, talons aiguilles…), à l’Eau et aux agents Chimiques. Plus l’indice (allant de 1 à 4) est élevé, meilleure est la résistance.
- Échelle de MOHS : elle correspond à la résistance aux rayures du carrelage. De 1 à 4 = faible résistance ; 5 à 6 = résistance correcte ; 7 à 8 = bonne résistance ; 9 à 10 = très bonne résistance.
- Classement A/B/C : il détermine la résistance à la glissance, pieds nus, du carrelage. Primordial dans une pièce d’eau ! A = adhérence moyenne ; B = adhérence élevée ; C = forte adhérence.
Quelle épaisseur choisir ?
Si les étiquettes des produits mentionnent souvent l’épaisseur des carreaux, c’est parce qu’elle peut être un critère de choix. Si votre objectif est de recouvrir un sol sans créer trop de surépaisseur, optez pour un carreau extra-fin… et gardez à l’esprit que plus il sera épais, plus il sera facile à couper ! La résistance aux chocs d’un carrelage fin sera également moins élevée.
À quel prix ?
Le prix, enfin, entre quasiment toujours en ligne de compte dans le choix d’un revêtement de sol ! Et comme souvent, les différences entre deux références peuvent s’avérer importantes… Si un carrelage en céramique vous coûtera approximativement entre 15 et 130 € par m2, comptez 45 à 250 € pour de la pierre, 15 à 80 € pour de la mosaïque et 40 à 150 € pour du carreau de ciment.
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