Un nombre croissant de programmes d’aides de l’État sont mis à la disposition des professionnels et des particuliers pour pousser au changement des équipements énergivores. Dans la jungle des engins économes en énergie, difficile d’y voir clair et de savoir sur quel matériel miser. Suivez notre guide pour éclairer votre lanterne !
Les équipements qui économie argent et énergie
1 – Le thermostat : un incontournable
Le programmateur de chauffage se connecte à une chaudière ou à un système de chauffage électrique pour une meilleure gestion du chauffage via une interface et d’un programme informatique. Pour des équipements à la pointe de la technologie, le chauffage varie selon l’heure de la journée, la pièce, l’habitat. Par exemple, le mode « hors gel » permet d’abaisser la température d’une habitation à un seuil qui l’empêche de geler. Maintient la température entre 5 et 10°, une caractéristique idéale lorsque le propriétaire est absent pendant de longues périodes. Lorsqu’il est activé, le programme de chauffage gère automatiquement la chaleur de la maison en fonction des besoins des habitants.
Les coûts d’installation ne constituent pas un investissement important. Un programmateur nécessite un budget pouvant aller jusqu’à 300 euros, mais le prix variera en fonction de la précision et des besoins d’espace de son propriétaire. Si le matériel est installé par un professionnel, une réduction de TVA de 5,5% est possible.
D’autres aides comme les crédits d’impôt ou les éco-prêts à taux zéro (Eco-PTZ) peuvent également partager les frais d’installation et d’achat. L’Ademe estime que l’utilisation d’un programmateur de chauffage permet de réduire de 15 % les dépenses énergétiques.
Associée à un système de climatisation, cette économie d’énergie peut atteindre 25% de la facture énergétique.
2 – Recyclez l’eau de pluie !
Les factures d’eau peuvent être réduites avec un système de récupération d’eau. Canalisant l’eau à travers un système de gouttières et de réservoirs, elle peut être extérieure, intérieure ou souterraine, pour alimenter les appareils électroménagers ou alimenter les toilettes. Les plus courants sont le béton ou le polyéthylène, et le matériau du réservoir est déterminé par le choix du stockage.
Les coûts d’installation varient essentiellement en fonction de la quantité d’eau à recycler. Un réservoir hors sol de 200 litres coûte environ 40 euros. Le prix monte à 200 euros pour 1 000 litres. Le kit de connexion nécessite un investissement de 20 euros. Mais les réservoirs d’une capacité de 5 000 litres et 8 000 litres peuvent monter jusqu’à 2 000 ou 5 000 euros. Selon la quantité de précipitations dans la région, les plus grandes capacités pourraient être rentabilisées rapidement. On estime qu’entre 3 000 et 60 000 litres d’eau peuvent être récupérés sur une surface de toit de 100 mètres carrés selon les régions.
Un avantage secondaire de l’eau de pluie : elle est douce et sans calcaire.
3 – Les chaudière à condensation
L’installation du programmateur de chauffage peut être combinée avec un système de chauffage plus efficace et économe en énergie. Parmi les nombreux systèmes de chauffage du marché, la chaudière gaz à condensation rencontre un grand succès dans les foyers français en raison de sa chaleur diffuse, du soutien de l’État et des économies à long terme. GRDF évalue les économies d’énergie de 20% à 30% par rapport à une chaudière basique.
Si son coût initial peut sembler élevé puisqu’il a été acheté entre 5 000 et 10 000 euros, ce prix est rapidement amorti par des aides et des économies à long terme. Ainsi, l’installation de chaudières à condensation bénéficie de subventions accordées par les régions ou les départements.
Bon à savoir : L’Anah prend en charge un bon nombre de ces frais.
Les équipements qui produisent eux même leur propre énergie
1 – Une éolienne ou des panneaux solaires
Les petites éoliennes domestiques sont optimisées pour les professionnels et peuvent alimenter une seule résidence. Pour son installation un permis de construire est nécessaire et un accord avec le voisinage. Choisir ce type d’équipement est d’autant plus intéressant si le terrain est exposé à des vents forts et réguliers. Cependant, des tarifs élevés peuvent dissuader les consommateurs.
Par exemple, le revenu lié à la production d’électricité excédentaire ne dépassera jamais 1 000 €/jour, alors que les coûts d’installation représentent à eux seuls un coût moyen compris entre 30 000 € et 50 000 € pour 10 kW.
En revanche, les panneaux photovoltaïques, plus populaires, sont toujours le choix privilégié par la plupart des gens, à la fois pour économiser de l’électricité et pour produire de l’électricité. Pour leur installation, environ 1 000 euros par mètre carré seront nécessaires. Au quatrième trimestre 2020, le prix d’achat de l’électricité du panneau était de 0,1859 EUR par kWh. Selon les régions, une installation peut générer un surplus allant jusqu’à 1 800 euros pour 1 an, soit 6 kWc. À cela, il faut ajouter l’installation et l’entretien régulier. Cependant, des aides locales existent pour aider à couvrir ces frais, y compris pour les éoliennes.
2 – Le chauffe-eau solaire, l’arme ultime pour chauffer son eau !
Contrairement aux panneaux photovoltaïques qui captent la lumière du soleil pour produire de l’électricité, les chauffe-eau solaires récupèrent la chaleur grâce à des panneaux thermiques qui chauffent l’eau sanitaire. L’installation d’un chauffe-eau solaire nécessite 3 à 5 mètres carrés de surface inclinée à 45°. La quantité d’ensoleillement dans la région est également un facteur à considérer lors du choix de cet équipement. Pour une surface de panneaux de 3 à 5 m2 et une cuve de 200 à 300 litres, le prix d’achat d’un chauffe-eau solaire est compris entre 5 000 et 7 000 euros. Un crédit d’impôt de 30 % est accordé, cumulable avec des subventions de l’État.
Selon la quantité de lumière solaire absorbée par les plaques chauffantes, les chauffe-eau solaires peuvent répondre jusqu’à 75 % de la demande en eau chaude.
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