Pratique, le chauffe-serviette possède deux atouts : il peut en même temps chauffer la salle de bains et sécher les serviettes. Pour faire le bon choix et obtenir un confort optimal en toutes circonstances, il est utile de connaître les différentes spécificités de chaque type d’appareil : électrique, à eau chaude ou mixte.
Il existe trois principaux types de chauffe-serviette : tout électrique, à eau chaude ou mixte. A chacun, ses avantages et ses inconvénients. Le choix s’effectue en fonction de la configuration de votre installation actuelle. En effet, si vous disposez déjà d’un chauffage central pour tout votre logement, vous pouvez tout à fait raccorder votre chauffe-serviette à cette installation. Si ce n’est pas le cas, il reste la solution de l’appareil électrique facile à installer en toute occasion et particulièrement en rénovation, puisqu’il suffit de le relier à une prise électrique.
Le choix d’un chauffe-serviette électrique
• Deux types d’inertie
Le chauffe-serviette électrique se compose de deux tubes verticaux et de plusieurs tubes horizontaux ronds ou plats, en acier ou en aluminium. Son corps de chauffe est constitué soit de stéatite, de céramique ou de pierre de lave : on le dit alors à inertie sèche. Les radiateurs à inertie fluide comprennent un fluide caloporteur qui circule dans les tubes constituant le corps de chauffe. Stéatite, céramique, pierre de lave et fluide sont réchauffés à l’aide d’une résistance électrique.
• Avantages et inconvénients
Le chauffe-serviette électrique avec fluide constitue l’entrée de gamme des chauffe-serviettes électriques donc accessible pour un prix raisonnable.
Exigeant un budget plus conséquent, la céramique, la stéatite ou la pierre de lave bénéficient d’une bien meilleure inertie restituant plus durablement la chaleur. Elles permettent ainsi de réaliser de notables économies d’énergie.
• Quelles options pour le chauffe-serviette électrique ?
Certains modèles de chauffe-serviettes électriques sont couplés à une soufflerie qui permet d’obtenir une montée plus rapide en température.
Le chauffe-serviette électrique est toujours équipé d’un thermostat et muni d’une position hors gel. Cependant, un thermostat électronique est préférable au thermostat mécanique car il permet de mieux contrôler la température.
• En option, un programmateur et une minuterie offrent la possibilité de départs différés, pour un temps donné. Encore mieux, les modèles disposant d’un fil pilote peuvent être raccordés à un thermostat programmable sur l’appareil ou à distance.
Pourquoi choisir un chauffe serviette à eau chaude ?
Le choix d’un chauffe serviette à eau chaude ne peut se faire que si vous disposez d’une chaudière. En effet, celui-ci est couplé à la production d’eau chaude sanitaire et fonctionne comme un radiateur de chauffage central. Il dispose de deux tubes directement reliés à la chaudière, l’un apportant l’eau chaude, l’autre réinjectant l’eau refroidie dans le circuit de distribution.
Il s’agit d’un appareil complet qui apporte une chaleur douce et homogène dans la salle de bains et permet de sécher rapidement les serviettes afin d’empêcher la prolifération des bactéries.
Avantages et inconvénients d’un chauffe serviette à eau chaude
Pensez à doter votre appareil d’un robinet thermostatique pour un réglage de température plus précis. Dans la mesure où il reste dépendant du fonctionnement de la chaudière, hors période hivernale, il faut prévoir de le remplacer par un petit radiateur soufflant déplaçable au gré des besoins.
Deux alternatives à étudier
• Le chauffe-serviette mixte convient en toutes saisons. Il s’agit en réalité d’un appareil à eau chaude sanitaire, auquel est ajoutée une résistance électrique. L’avantage de ce système est de ne pas être tributaire de la chaudière et d’assurer une température douce pour la salle de bains et les serviettes, sur commande, hors période hivernale.
• En appoint, on peut utiliser des chauffe-serviettes rayonnants avec porte-serviettes en façade. Ceux-ci réchauffent la pièce par rayonnement grâce à des rayons infrarouges et en même temps les serviettes qui y sont accrochées. Mais ils sont plutôt considérés comme des chauffages d’appoint en raison de leur consommation élevée.
Installer son chauffe-serviette au bon endroit
• Ni trop haut, ni trop bas : les serviettes doivent pouvoir s’accrocher facilement mais ne pas traîner par terre. Pour mieux diffuser la chaleur et pour des raisons de sécurité, le radiateur doit être à plus de 10 cm du sol.
• Evitez de coincer votre chauffe-serviette derrière une porte ou un meuble : c’est autant de chaleur perdue.
• Les chauffe-serviette électriques doivent répondre aux exigences de la norme NFC15-100, définissant 4 volumes distincts dans la salle de bains, limitant l’installation d’éléments électriques en fonction des projections d’eau.
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Côté puissance et côté déco…
• La puissance d’un chauffe-serviette dépend essentiellement du volume de la salle de bains.
- De 400 à 600 watts pour une pièce de 5 m2 et de 600 à 1000 watts pour 8 m2 environ, pour la version électrique.
- Pour une version eau chaude sanitaire, il faut compter également 125 watts par m2 pour une hauteur sous plafond de 2,5 m. La puissance est aussi à adapter en fonction de la constitution du foyer et du nombre de serviettes à sécher.
• Le chauffe-serviette peut devenir un réel élément décoratif : différents formes et matières, de multiples coloris, des éléments d’angles, étroits ou horizontaux, avec miroirs permettent de personnaliser votre salle de bains. Certains créateurs ont planché sur la question et proposent de véritables œuvres d’art… tout est question de budget.
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